Sucreries cinghalaises et tamoules du Nouvel An au Sri Lanka
Sucreries cinghalaises et tamoules du Nouvel An au Sri Lanka Les célébrations du Nouvel An sri-lankais, cinghalais et...
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Voir nos départs garantisRencontre avec Juliette Tissot Juliette, tu es journaliste, écrivaine et bloggeuse, et tu as vécu plusieurs années a New Delhi et Bangkok avant de re…
Juliette, tu es journaliste, écrivaine et bloggeuse, et tu as vécu plusieurs années a New Delhi et Bangkok avant de re poser tes valises récemment en France.
Le but était de mettre à jour tout le Guide Vert consacré à Delhi et au Rajasthan c’est à dire ajouter d’éventuels nouveaux lieux à visiter, d’informer de la rénovation d’un lieu, de vérifier les adresses des restaurants et des hôtels, les horaires d’ouverture des sites et des musées.
Avant mon départ, j’avais préparé avec l’éditrice du guide un plan de route précis de mes 17 jours de voyage. J’avais décidé à l’avance de passer tant de jours à Delhi, tant de jours à Jaipur etc… Je donnais généralement RV à mon chauffeur à 8 ou 9h le matin (selon la route à parcourir). Au fil de la journée, on s’arrêtait visiter un haveli, un musée, tester un café, un restaurant, visiter un hôtel du guide pour voir s’il était toujours conforme à la notice. C’est un travail, mais avant tout un voyage !
Je suis allée pour la première fois en Inde il y a 18 ans. Cela avait été un vrai choc. Je me souviens des premières nuits à Bombay où j’avais du mal à dormir la nuit tant mon cerveau était survolté par un trop-plein d’images nouvelles, une sorte de chaos et de bouillonnement. Durant ce premier voyage, à deux, sac au dos, je me suis vraiment sentie au bout du monde, en tout cas au bout de mon monde, assez perdue et déroutée, avec parfois l’envie de fuir. Je ne saurai pas dire exactement en quoi ce pays m’a rendu différente mais je pense que j’en suis revenue plus à même de vivre dans le présent et plus recentrée sur l’essentiel.
Sept ans après ce premier voyage, je suis partie vivre en Inde avec mon mari et nos deux jeunes enfants. Durant ces 4 années à Delhi, j’ai en effet été frappée par cet élan spirituel, par cette ferveur dans les temples, par cette croyance en la réincarnation qui console des existences misérable, par cette possibilité d’entrevoir la beauté là où on ne l’attend pas. J’ai eu l’occasion de pratiquer le Kundalini yoga, de faire des massages ayurvédiques, et de réaliser combien notre corps et notre psychisme sont reliés et que simplement respirer est déjà un cadeau !
Régis Airault décrit en effet ce désordre psychique qui touche certains occidentaux arrivant en Inde (panique, hallucinations, stress…). Si on se sent fragile, qu’on est à un moment douloureux de son existence suite par exemple à un deuil ou une séparation, et qu’on part seul en voyage en Inde, on pourra être la proie de ce syndrome indien. Il ne faut donc pas croire que «l’élan spirituel » peut soigner quoique ce soit. Il faut justement partir en ayant bien préparé son voyage, en ayant conscience des réalités de ce pays. Une fois sur place il ne faut pas rester seul, il faut partager ses impressions, ses appréhensions avec des amis restés en France ou avec d’autres voyageurs.
Je me suis installée en Inde avec de belles ambitions de sympathiser avec des Indiens et je me suis retrouvée à me lier principalement avec mes pairs français… J’ai découvert le petit monde des expatriés et j’ai eu envie d’écrire sur cette petite société avec ses codes, ses fêtes, ses difficultés. J’ai eu aussi envie de prévenir de l’envers du décor de la vie des femmes qui abandonnent leur travail pour suivre leur mari. De loin, on peut les prendre pour des femmes gâtées qui ont tout pour être heureuses car elles ont chauffeur, cuisinière, nounou et du temps libre pour aller faire des manucures… Or ces femmes doivent se démener pour trouver de nouveaux repères et faire en sorte que la famille s’adapte à sa nouvelle vie. Beaucoup de femmes passent ainsi par des périodes psychologiquement dures avant de trouver un équilibre, comme Sophie, mon héroïne. Suite au décès de mon éditeur, le livre n’est actuellement plus disponible. Il le sera de nouveau prochainement au format numérique Kindle.
J’aime le Bukit, et particulièrement le bel hôtel La Joya. C’est un lieu unique à côté d’une des plus belles plages de Bali, Balangan. Il y a aussi Bali Eco Stay à Tabanan, un havre de paix authentique en pleine nature ou encore le très beau Moding Plantation à Munduk, pour se retrouver au milieu des cultures de café et d’hortensias. Balian, sur la côte sud-ouest de l’île, symbolise vraiment pour moi la beauté de Bali. Toute la côte entre Balian et Medewi est un mélange de palmiers, rizières et plages sauvages.
J’ai l’image de ma fille de 3 ou 4 ans courant sur le marbre blanc du Taj Mahal, ivre de liberté et bonheur !
Chaque jour, sortir de chez moi et dire bonjour au garde d’un immeuble voisin. Son sourire, immense et un peu édenté, avait le don de me donner la pêche pour toute la journée ! Ce n’est pas pour rien qu’on surnomme la Thaïlande, le pays du sourire !
« Nocturne Indien », d’Alain Corneau
« Le tigre blanc » d’Aravind Adiga
L’Haveli Nadine Le Prince à Fatehpur dans le Shekhawati.
« Indique » à Jodhpur, pour déguster une délicieuse cuisine moghole avec vue sur le fort de Mehrangarh.
Les chemises, les kurtas et les trousses de toilette des magasins « Anokhi » et notamment celui de Jaipur (très grand) avec son sympathique café juste à coté.
Ne pas vouloir trop en faire. Le pays est vaste et pour mieux en faire l’expérience il est préférable de prendre son temps, voir moins mais mieux ! Si vous n’avez qu’une quinzaine de jours de vacances, l’idéal est de sillonner le Rajasthan avec un chauffeur.
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