Célébrations : Galungan-Kuningan à Bali
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Plongée à Bali
Ce weekend end, je prends mon courage à deux mains, c’est décidé : je pars passer mon premier niveau de plongée à Tulamben sur l’île de Bali. Les amateurs de plongée penseront alors sans doute à la fameuse épave de l’USS Liberty : pendant la seconde guerre mondiale, ce bateau américain fut torpillé puis remorqué en direction du Nord de l’île. Le remorquage s’avérant trop compliqué, l’épave fut laissée sur la plage de Tulamben en attendant de trouver une solution viable. Le destin en décida autrement, lors de l’éruption du Mont Agung, dont la coulée de lave repoussa la carcasse du bateau dans les fonds marins du petit village de Tulamben. Ce site est aujourd’hui un paradis pour les plongeurs, et c’est donc là que j’ai décidé d’aller faire mes premières plongées !
Plongée Tulamben
Je pars donc en direction du Nord-Est de Bali en compagnie de mon fidèle destrier (à savoir mon scooter). L’heure est venue de me jeter à l’eau, après un peu de théorie (dont je vous épargnerai la description) et une session en piscine, me voilà vêtue de ma combinaison et de mon équipement, prête à plonger. On a beau adorer l’eau, la première plongée est toujours une étape impressionnante. Nous commençons par nous diriger vers la plage, pour atteindre l’eau. Après une marche gracieuse et distinguée à cause de l’équilibre compromis par des galets glissants et d’un équipement relativement lourd, nous voilà à l’eau. La première étape de l’apprentissage consiste en une nage de surface afin de s’habituer au système de respiration.
Bon, je crois qu’il n’y a maintenant plus d’excuse pour repousser le moment tant attendu, nous dégonflons nos gilets, nous y voilà, immergés dans les profondeurs de l’océan.
Nous descendons petit à petit, tout en faisant bien attention d’égaliser la pression de nos oreilles. Cette sensation qui m’envahit dès la première minute de ma descente est assez étrange : à mi-chemin entre l’appréhension et le bien-être, je m’émerveille de la splendeur et du nombre de poissons de toutes les couleurs qui m’entourent. Je lève tout d’un coup mes yeux pour apercevoir la silhouette de l’épave qui se précise devant moi. Ce que je pensais être un monstre d’acier à l’atmosphère sordide s’avère en fait être un paradis corallien, que de nombreuses espèces ont élu pour résidence. Environ 120 mètres de longueur, nous palmons entre les morceaux du bateau, nous faufilant dans les parois trouées de la carcasse. Nous atteignons notre profondeur maximale (pour débutants), 18 mètres et alors que je jette un regard au loin, vers le bleu profond et mystérieux du large, mon guide attire mon attention sur une espèce si petite que je me dois de saluer son œil de lynx. J’ai donc devant moi une espèce de limace dont les contours sont dessinés de rouge fluorescent (ce n’est qu’à la surface que j’ai appris que j’étais face à ce qu’on appelle un « nudibranche », un mollusque sous-marin pouvant avoir les couleurs les plus vives). C’est un festival de couleurs qui s’offre à nous : des poissons anges, poissons perroquets, poissons clowns, à peine quelques minutes dans l’eau et je ne sais plus où donner de la tête. Ma petite lubie : dénicher les gros poissons cachés des massifs de coraux. Mon guide m’interpelle à nouveau et me montre du doigt un gros barracuda, autant vous dire qu’il n’a absolument pas l’air d’être le plus sympa du coin, avec ses rangées de dents si longues qu’elles semblent manquer de place pour rester dans sa bouche ! Nous continuons notre nage, tout en gardant un œil sur notre manomètre (un cadran qui nous indique combien d’air il nous reste dans notre bouteille). Je profite de ces instants d’apesanteur à mesure que ma réserve d’oxygène diminue. Lorsque nous atteignons notre limite, nous faisons étape à 5 mètres et rencontrons un banc de poissons chirurgien peu farouches et relativement gros, aux nuances de bleu et violet. Nous passons quelques minutes à les observer, alors qu’ils nagent paisiblement autour de nous. Sans m’en rendre compte me revoilà à la surface, quelque peu étourdie de passer de l’univers sous-marin au monde réel ! Nous sortons alors de l’eau (toujours avec une grande élégance) et rejoignons le centre pour y ranger notre équipement. Je quitte Tulamben avec pour seule envie de plonger à nouveau dès que possible, peut-être à Lembongan cette fois, pour y voir les raies Manta ! (cf http://blog.shantitravel.com/jai-plane-avec-les-raies-manta/#more-2754 )
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