Célébrations : Galungan-Kuningan à Bali
Destination paradisiaque s’il en est, l’île indonésienne de Bali attire année après année les touristes du monde enti...
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Le terme « logement chez l’habitant » est parfois galvaudé. On le confond souvent avec « Maison d’hôtes » ou « guest house » en anglais.
Les maisons d’hôtes, ou guest house, sont en général de petits hôtels de moins de 15 chambres tenus par des particuliers. Il arrive que les propriétaires ou les responsables de la maison d’hôtes vivent dans l’établissement, mais cela n’est pas toujours le cas.
Quant au terme logement chez l’habitant, ou « homestay » en anglais, il indique un logement tenu par des familles qui ont arrangé une ou plusieurs chambres dans leur maison d’habitation ou leur propriété pour accueillir des visiteurs ponctuels. Le logement chez l’habitant permet d’avoir une approche plus authentique de la région visitée. La rencontre et le partage sont encouragés non seulement avec les hôtes, mais aussi à travers d’éventuelles activités avec d’autres membres de la communauté locale.
Eco-tourisme, tourisme durable ou tourisme responsable sont des concepts bien compliqués à intégrer dans leur globalité, surtout lorsqu’il s’agit de nos vacances. Car lorsque l’on prépare son voyage, même si l’on souhaite ne pas être touriste, mais plutôt s’aventurer hors des sentiers battus et faire de belles rencontres, on veut aussi se reposer et s’échapper du quotidien. Alors comment faire pour que les contraintes écologiques et sociales n’empiètent pas sur la plaisir que l’on a à voyager ?
A la fin du XXème siècle, lorsque le tourisme était en expansion, le nombre de voyageurs désirant loger chez l’habitant restait encore limité. Les échanges étaient généralement positifs pour les deux parties. Les conséquences néfastes de ce type de tourisme se sont fait ressentir a posteriori. De nombreuses communautés ont gravement soufferts du tourisme jusqu’à perdre leur identité, leur héritage et leur indépendance.
Aujourd’hui, le nombre de personnes à travers le monde ayant les moyens et l’envie de voyager est tel qu’on ne peut plus se permettre d’encourager les rencontres entre voyageurs et les petites communautés locales sans avoir une planification solide et réfléchie. La compréhension de la dynamique du village dans lequel vous logez est un facteur clef de la durabilité d’un projet de logement chez l’habitant.
Je vais prendre un exemple pour expliquer le plus clairement et simplement possible. Imaginez qu’une famille dans un petit village de Bali décide d’arrêter ses activités traditionnelles afin d’accueillir chez elle des voyageurs désireux de vivre une expérience unique. Au fil des mois et des années, et avec l’aide des forums diverses, ce petit logement se fera connaitre et de plus en plus de voyageurs désireront vivre cette expérience. Dans le cas où une planification n’a pas été élaborée avec soin, les risques sont multiples :
Nous vous conseillons donc vivement de bien vous renseigner avant de choisir de loger chez l’habitant dans des régions rurales et/ou en développement. La réalité aujourd’hui est bien différente de celle d’hier.
Si la raison première qui vous pousse à dormir chez l’habitant est de faire des économies sur votre voyage, alors vous faites fausse route. Lorsque l’on souhaite voyager de manière responsable, la question de faire des économies en choisissant de loger chez l’habitant n’a pas vraiment de sens.
Comme nous l’avons vu, les risques de dérive sont importants. Vos hôtes et la communauté dont ils font partie doivent être très vigilants. Il est souvent nécessaire que le gouvernement, des ONG, ou d’autres organismes apportent leur soutien et mesurent l’impact du tourisme dans ces communautés. Non seulement vos hôtes mais également leur communauté dont ils font partie doivent bénéficier des nouvelles ressources apportées par les voyageurs.
D’autre part, lorsque vous logez chez l’habitant, nous vous conseillions de ne pas réserver uniquement vos nuitées, mais également des activités au travers desquelles la communauté est impliquée d’une manière ou d’une autre. Ainsi, vous encouragez le partage des revenus au sein de la communauté. Dans les villages profitant d’une planification durable du tourisme rural, les revenus générés par le tourisme sont généralement redistribués pour la communauté.
Lorsque vous logez chez l’habitant, vous êtes bien souvent les seuls hôtes. Vous avez donc la chance d’avoir une famille entière qui s’occupe de vous. Le temps passé avec vous en est autant de moins passé aux activités traditionnelles rémunératrices. En d’autres termes, vous générez les revenues de plusieurs personnes. Lorsque vous logez à l’hôtel, le ratio entre le nombre d’employés et le nombre d’hôtes est bien différent. Ainsi la part des revenus par hôte destinée aux charges salariales est bien plus importante pour un logement chez l’habitant que pour l’hôtel. Bien évidemment le calcul est bien plus complexe car il faut inclure dans l’équation les taxes, les biens, les services annexes, les charges… Cependant, en Indonésie, les coûts d’accueil par voyageur dans un hôtel moyen/bas de gamme et chez l’habitant sont relativement similaires.
Les logements chez l’habitant qui ne bénéficient pas de soutien du gouvernement ou de planification durable et responsable sont bien souvent moins chers que l’hôtel pour un confort similaire.
En revanche, si vous souhaitez participer à une économie durable et avoir une approche responsable, vous payerez sensiblement le même prix et parfois plus cher en logeant chez l’habitant qu’en hôtel pour un confort similaire.
Vivre chez l’habitant, c’est avant tout un grand moment de partage et d’échange. Et qui dit partage, dit donner et recevoir.
En Indonésie, les cadeaux traditionnels sont :
Bien que l’Indonésie soit un pays à majorité musulmane, beaucoup de vos hôtes seront de religion hindoue, chrétienne ou encore bouddhiste. Chaque religion a ses restrictions. Si vous ne savez pas de quelle religion sont vos hôtes, ne prenez pas de risque. N’offrez pas de produits alimentaires à base de porc ou de bœuf.
Nous vous demandons de ne pas offrir de bonbons et surtout pas d’argent aux enfants. Ceci incite à la mendicité. Mais aussi offrir des bonbons augmente leur consommation de sucre et donc le risque de caries et autres infections buccodentaires.
Jouez, discutez, échangez, apprenez quelques mots d’indonésien et enseignez quelques mots de français ou d’anglais à vos hôtes et leurs enfants.
Lac Tempe proche de Sengkang en Sulawesi.
Pour rejoindre vos hôtes, vous devez monter dans une petite pirogue à moteur et naviguer 1h à 1h30 sur le lac Tempe. Les maisons sont ici construites en bois et flottent littéralement sur le lac. Pour éviter de partir à la dérive, elles sont attachées à un poteau. Selon les saisons et la profondeur du lac, les habitants déplacent leurs maisons aidés d’un bateau à moteur.
Ici vos hôtes ne parlent pas anglais, mieux vaut donc s’y rendre accompagné d’un guide. Le soir, vous dégustez de délicieux plats à base de poissons fraichement pêchés par les voisins, de riz et de légumes divers. Vous dormez sur des paillasses à même le sol, protégé par une moustiquaire. Au petit matin, le clapotis de l’eau vous réveille aux aurores et vous pouvez alors observer dehors les pêcheurs naviguer entre les jacinthes d’eau dansantes.
Ce projet mené depuis plusieurs années aide à revitaliser la culture locale. Les habitants se sont mobilisés afin de pouvoir offrir aux visiteurs la possibilité de partager les activités traditionnelles balinaises.
Les nouvelles générations tendent à déserter les villages pour venir en ville. Les habitants ont voulu redonner fierté aux nouvelles générations dans leurs traditions afin que celles-ci perdurent. La plupart des familles du village de Budakeling ont aménagé au moins une chambre pour accueillir des hôtes désireux de découvrir les secrets de la vie balinaise.
Nous vous conseillons de rester au moins 2 nuitées ici, afin de profiter pleinement d’une journée complète avec votre famille d’accueil. Vos hôtes vous enseignent l’art de faire des offrandes ou encore quelques recettes balinaises lors d’un atelier cuisine.
Ils vous expliquent aussi la structure d’un village balinais et vous aurez peut-être la chance de rencontrer le chef du village. Vous allez également aux champs et participez à quelques travaux selon la saison. Les revenus versés à vos hôtes sont redistribués aux membres de la communauté.
En venant loger ici, vous ne soutenez pas seulement une famille, mais tout un village. Vous passez ici de moment privilégiés et inoubliables. Nous vous conseillons vivement de vous rendre à Budakeling, surtout si vous faites un voyage en famille à Bali avec des enfants de 4 à 18 ans.
En raison notamment de son accès difficile, le pays Toraja, sur l’île de Sulawesi (aussi connue sous le nom des Célèbes) reste encore préservé malgré la splendeur de sa culture. Il est possible ici de loger chez l’habitant dans les maisons traditionnelles Toraja : les Tongkonan. Les villages sont paisibles et la vie est encore rythmée par les récoltes de riz. Le soir, à la lueur de la bougie ou de la lampe si l’électricité fonctionne, vous pouvez faire des parties endiablées de domino avec vos hôtes.
Wae Rebo se mérite ! Il vous faut d’abord passer 7 à 8 heures en voiture depuis Labuan Bajo pour rejoindre le village de Denge. Vous pouvez passer une nuitée dans un petit hôtel ou une maison d’hôte ici ou dans les villages environnants. Puis, au petit matin, une marche de 3 à 4 heures vous attend pour rejoindre le village de Wae Rebo, perdu dans les montagnes, inaccessible en voiture.
Ici les maisons traditionnelles sont en forme de cône renversé. . La culture locale s’appelle la culture Manggarai. Vous dormez ici dans la maison destinée aux visiteurs.
Les hommes fleurs, aussi connus sous le nom des Mentawai, vivent dans la jungle de Sibeirut, une île au large de Sumatra. Afin de les rencontrer, il vous faut passer une nuit complète sur un ferry pour traverser de Padang à Muhara Sibeirut, puis 6 à 9h sur une pirogue pour remonter le fleuve.
C’est au cœur de la jungle que les hommes fleurs se sont retranchés. Après l’Indépendance de l’Indonésie, le gouvernement les a contraints à construire des maisons en dur et à changer de mode de vie. Seuls quelques-uns ont su préserver leurs traditions.
Ici vous logez dans la Uma, la grande maison communale. La journée vous pouvez aller chasser, confectionner des flèches empoisonnées ou encore préparer le sagou. Si le chaman le souhaite, vous êtes peut-être invité à participer à une soirée chamanique où les esprits sont invoqués.
Séjourner chez les hommes-fleurs ne convient pas à tout le monde. Nous vous déconseillons d’y aller avec des enfants de moins de 12 ans. Il est important d’avoir une bonne condition physique.
Découvrez notre voyage exceptionnel chez les Mentawai.
Puri Ayu à Canggu et Agung Village à Tanah Lot, Bali, chez Thierry Robinet.
Les deux lodges, l’un à Tanah Lot et l’autre à Canggu, à Bali ont 6 chambres seulement. Ici l’accueil par Thierry et son épouse Agung est très personnalisé. Agung est une charmante Balinaise et parle très bien français, tandis que Thierry est un aventurier français qui a de nombreuses histoires à partager.
Comme vous le sentirez Eudaimôn n’est ni un hôtel 5 étoiles ni une villa de location « ordinaire » mais un lieu habité, vivant, raffiné. L’atmosphère et le service y sont « familiaux ». Le propriétaire est français. Eco-friendly. Le domaine veille à la préservation de l’environnement en proscrivant l’usage de bouteilles en plastique (eau minérale servie en carafe de verre), en utilisant des panneaux solaires pour les éclairages et l’eau chaude ainsi qu’en récupérant les eaux de pluie.
Ne choisissez pas votre logement en Indonésie au hasard. Demandez conseil à vos experts voyage en Indonésie pour trouver le logement chez l’habitant qui vous convient, tout en respectant le bien-être et l’avenir de vos hôtes et leur famille.
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